Aider nos amis à plumes à survivre dans ce monde de brutes est très facile. Il suffit d'aller sur le site de l'association et de créer un refuge si petit soit-il, même un balconnet.
La simplicité même, et en plus il y a plein d'amis de la nature.
C'est ainsi qu'a débuté l'histoire de mon refuge.
Il se nomme "Le logis des pipistrelles"
Tout comme le nom des charmantes chauves-souris qui y résident avec nous.
Je vous invite à le découvrir lors d'une promenade intemporelle autour du hasard et de la nécessité...
Ce
refuge est né officieusement de la nécessité de changer de maison car elle
devenait trop petite au regard de nos ambitions diverses. La route qui la
desservait et les voisins qui la jouxtaient trop grands, trop envahissants.
Le
hasard fut la découverte du terrain qui allait accueillir notre nouvelle
résidence, lors d’une balade en vélo.
L’intemporalité
se matérialise dans la construction d’une maison contemporaine en ossature
bois, à proximité d’un chêne multi-centenaire.
Avant
de parler du jardin que l’on imagine naturellement comme premier lieu
accueillant une multitude d’hôtes, parlons d’abord de la maison.
Notre
architecte, fervent adepte depuis longtemps de la protection environnementale,
nous a admirablement conçu la version française de la maison dans la prairie,
il y a déjà huit ans.
Il
était loin de s’imaginer que les habitants, au départ quatre individus, se
multiplieraient de façon exponentielle.
Hormis
les habituels insectes de toutes pattes et tous poils, nous hébergeons du sol à
la toiture l’inventaire de Prévert :
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des lézards gris, un brin flemmards, qui adorent la dalle de béton et ses
moindres fissures ; le temps travaille pour eux.
En voici un bel exemple |
mais aussi...