Avant toute chose, voici quelques détails de mon portrait
(ceci expliquant cela) :
Mon pêle-mêle
de références écrites: un peu d'Epicure, de Nietzsche,
d'Onfray beaucoup d'Aristophane, de Diderot, de Maupassant, de Proust et bien
d’autres...;
de références temporelles: le XIX ème siècle et début XX
ème;
de référence spatiale: la nature;
de références visuelles: tous les films de Jacques Tati,
Fellini, Oury, Leone;
de références auditives: le chant des oiseaux, toute musique
harmonieuse (du classique à l’électro) et chanson à texte;
de références zygomatistiques: Desproges, Devos et les
Inconnus;
de références jardiniesques: les roses anciennes et les
vivaces.
Mes non-références: l’immobilisme, les experts, la grande
gueule et la connerie (ceci résumant cela).
Généreuse dans mon partage avec vous de toutes ces
richesses.
C’est tout moi et ce sera tout moi, même dans mon métier, et
oui !
Mais quel prof de gym est-elle devenue ?
Pour :
-l’attachement aux élèves
-la pédagogie de la réussite
-la création
-l’imagination
-le jeu
-le travail de groupe
-l’interdisciplinarité
-l’utilisation du numérique
-l’innovation pédagogique
-la communication
-le rythme de chaque élève
Bref, tout ce qu’il n’y a pas dans l’environnement de son
métier.
Mais comment s’en sort-elle ?
Donc contre :
-le détachement
-le « tu es nul » ou « tué nul »
-l’immobilisme
-l’individualisme
-le « ma matière est plus importante que la
tienne »
-le tableau vert et la craie
-la non remise en question
-le « il faut que rien ne se sache »
-le « collège unique », tout le monde avance en
même temps, car comme tout le monde le sait nous sommes tous pareils.
C’est bien d’être contre, mais cela ne suffit pas, alors que
fait-elle ?
Elle y croit (non, pas dans un dieu), elle a foi (non pas
dans une religion), elle a un credo (non, il faut arrêter là !). Elle agit
(là, c’est mieux !).
Tout en croyant (encore !), oui mais dans l’intérêt des
élèves, leurs capacités d’imagination, de création, d’adaptation, de curiosité
pour la nouveauté, leur sens de l’humour (ça sauve).
Mais comment agit-elle ou s’agite-t-elle ?
En se creusant le cerveau (jouissif !), en refusant les
préjugés, les postulats, les formats, les catégories, en innovant, en construisant
plein de projets, surtout avec des collègues d’autres matières (plus on est de
fous plus on rit), en complétant les programmes d’une autre façon, en faisant
émerger les réelles compétences de chaque élève (y compris sportives), tous les
élèves sont différents (ah bon !).
Et surtout, surtout, surtout, en transformant le « cela
doit être chiant pour être efficace » en un espace ludique où la devise
serait d’« apprendre en jouant ». Le graal, pouvoir participer aux
éclats de rires des jeunes.
Son royaume d’action :
L’EPS, l’option facultative (pour les motivés), les Travaux
Personnels Encadrés (l’école de demain !), les activités péri-éducatives
(l’ouverture culturelle), professeur principal...
L’association, non pas avec un malfrat, mais elle a trouvé
en un collègue, son alter ego.
Au départ, tout pourrait les opposer. C’est un garçon, elle
est une fille, il est jeune, elle est presque vieille, il est professeur de
français, elle est professeur d’EPS, mais...ils ont la même vision de
l’éducation, la même curiosité culturelle et la même bougeotte, d’où moult
projets ensemble. De plus, soutenus par leur direction (eh oui! chanceux), ils vont s’éclater !
Et les histoires là dedans ?
Je réintègre ma peau car je ne suis plus tout à fait la
personne publique.
Bin, j’ai une imagination débordante qui sature mon cerveau,
il faut que ça sorte ; et puis d’après plusieurs personnes j’écris
bien...une prof de sport ?...Bin oui, chuis pas dans un catalogue, je ne
rentre pas dans une catégorie...Chuis a-normale ! Exit le cliché !
Mon écriture se cantonnait jusque là dans les lettres
administratives pour moi, ma famille, mon équipe pédagogique, mon
établissement.
« Bouleversification », j’ai décidé que maintenant
j’écrirais DES HISTOIRES, na ! Et je m’éclate !
Et comme un écrivain ne saurait être s’il n’est lu, je
partage ici, avec vous, mes écrits.
Je m’initie et commence par des nouvelles que je classe (je
m’y mets aussi) en deux catégories (aïe !) « Tendres nouvelles »
et « Inspiration Hopper ».
Je vais maintenant m’effacer (avec la brosse à tableau vert...non !
d’un clic de souris) et vous laisser entrer dans MES HISTOIRES.
Que la lecture commence !
Ma première!
Voici la nouvelle que j'ai
écrite pour le concours samsung galaxy note. Je n'ai pas gagné...ouin!
Dans celle de la gagnante,
il y avait du sexe, du viol, des interdits, de la frustration mais pas la
mienne. Je ne pouvais pas lutter, je vous laisse découvrir pourquoi.
Elle rentre dans le cadre des "Tendres nouvelles". Il s'agit d'une...